14 décembre 2016
Le gouvernement a dévoilé sa Stratégie d’action jeunesse 2016-2021 sur laquelle repose cinq axes, dont celui de l’éducation. À ce sujet, le président de la Fédération du personnel de soutien (FPSS-CSQ) précise que « le personnel de soutien est déjà impliqué au niveau des activités parascolaires et qu’il pourrait y contribuer davantage ».
Il ajoute « le gouvernement a tout intérêt à faire appel à l’expertise du personnel qui contribue aux activités parascolaires ». À cet effet, le président de la FPSS-CSQ admet que « la présence de certains organismes est discutable. Parfois, des organisations ne sont tolérées qu’en raison du financement supplémentaire qu’elles apportent. De plus, certains organismes n’hésitent pas à s’ingérer dans les tâches accomplies par du personnel de soutien tout en essayant d’obtenir leur collaboration. À l’opposé, il y a parfois une complémentarité entre certains organismes et le personnel de soutien. Ces modèles devraient être encouragés ».
M. Pronovost rappelle que « pour travailler au sein d’une commission scolaire, il faut passer à travers un processus d’embauche rigoureux. La commission scolaire engage du personnel en considérant les compétences appropriées pour le poste occupé. Pour les salariés, il s’agit souvent d’un choix de carrière important que de travailler dans le réseau scolaire ».
Parmi les mesures de la Stratégie d’action jeunesse, nous notons que le personnel de soutien peut contribuer au concours Secondaire en spectacle, au Spectacle de la rentrée et aux activités d’apprentissage de codage avec le programme NovaScience. Que ce soit avec des techniciens en loisirs, des techniciennes en travaux pratiques, des techniciens en informatiques ou des éducatrices au service de garde, il y a plusieurs avantages à prioriser les gens du milieu.
Éric Pronovost regrette que « nous demandons à des organismes de valoriser les sciences et la technologie, alors que le personnel en place peut très bien répondre à ce besoin ». Il note également certaines difficultés avec le personnel de ces organismes lors d’activités parascolaires planifiées, « lorsqu’ils sont absents, il n’y a pas toujours de remplaçants. Lorsque les jeunes apprennent l’annulation de l’activité à la dernière minute, l’établissement scolaire doit s’assurer de leur sécurité. Certains parents doivent venir les chercher plus tôt, d’autres doivent intégrer le service de garde et dans la plupart des cas, les ratios au service de garde ne sont plus respectés ».
Il poursuit « si on veut assurer la sécurité des jeunes en tout temps, il faut les confier à du personnel qui connaît les enfants et les règles de l’établissement ». Éric Pronovost conclut « le gouvernement aurait tout intérêt à inclure le personnel de soutien dans sa Stratégie d’action jeunesse ».