17 mai 2019
La Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), déposera aujourd’hui à l’Assemblée nationale du Québec une pétition demandant au gouvernement Legault de prendre les mesures qui s’imposent pour garantir au personnel de soutien scolaire un milieu de travail exempt de violence.
Cette pétition fait suite à un sondage récent réalisé par la FPSS-CSQ qui révélait qu’au cours de l’année 2017-2018, 71 % des membres du personnel de soutien interrogés ont subi de la violence au travail.
« Nous profitons de la Journée internationale des personnels de soutien à l’éducation (PSE) de l’Internationale de l’éducation (IE), qui a lieu aujourd’hui, pour presser le gouvernement, à commencer par le premier ministre et le ministre de l’Éducation, afin qu’ils agissent pour donner à nos membres des milieux de travail sains et sécuritaires. Le personnel de soutien doit déjà composer avec des conditions de travail qui sont trop souvent lourdes et difficiles, sans qu’il doive subir en plus de la violence », explique le président de la FPSS-CSQ, Éric Pronovost.
Des gestes concrets attendus
Ce dernier espère fortement que les partis d’opposition à Québec, dont le Parti québécois qui a accepté de parrainer et de déposer la pétition par l’entremise de la députée Véronique Hivon, exerceront des pressions sur le gouvernement caquiste pour qu’il assure un suivi dans ce dossier.
« Nos élus à l’Assemblée nationale sont toujours unanimes à condamner toute forme de violence, quelle qu’elle soit. C’est très bien, mais il faut maintenant faire plus pour éliminer tant la violence verbale que physique, qui demeure trop présente dans l’ensemble des écoles québécoises », dénonce Éric Pronovost.
Une invitation au premier ministre et au ministre de l’Éducation
En terminant, le président de la FPSS-CSQ invite donc François Legault et
Jean-François Roberge à se pencher rapidement sur la situation et à faire connaître les mesures qu’ils entendent prendre pour corriger la situation. Notons que la FPSS-CSQ est toujours en attente d’une rencontre avec le ministre de l’Éducation pour discuter de ce dossier et d’autres sujets qui préoccupent ses membres.