12 septembre 2017
Cet été, j’ai fait le plein d’air pur et j’ai vu des paysages à couper le souffle! Toutes les fois que je sortais de ma roulotte, je voyais le décor enchanteur de Charlevoix, dont le slogan touristique était « Charme-moi ». Un slogan porteur de sens.
Évidemment, la vue du fleuve, des forêts et des montagnes m’a charmé!
Au soutien scolaire, notre charme nous le devons à nos 81 classes d’emplois qui en mettent plein la vue! Les élèves, les parents et le personnel de l’éducation auront la chance de constater tout ce que nous accomplissons au cours de l’année.
Quand je regardais la forêt, je ne pouvais pas voir tous les arbres, car certains étaient à l’avant-plan et d’autres à l’arrière, mais ils avaient tous leur importance.
Que nous ayons un poste qui nous amène à côtoyer beaucoup de monde ou à travailler dans l’ombre, nous sommes toutes et tous importants. C’est grâce au travail de chacune et chacun que l’école est soutenue.
Que ce soit sur le plan technique, paratechnique, manuel ou administratif, il faut montrer l’importance de chacun. Lorsqu’un collègue ne dispose pas de suffisamment d’heures pour accomplir son travail, ce sont tous les autres qui en font les frais. L’épuisement professionnel nous guette lorsque la tâche devient insurmontable.
Lorsque des commissions scolaires octroient des contrats en sous-traitance, c’est l’expertise du personnel de soutien qui en souffre. On ne le répétera jamais assez, nous disposons de l’expertise, des compétences et de cette présence sur le terrain pour nous occuper de nos commissions scolaires.
Avec 81 classes d’emplois, je mets au défi n’importe qui de me trouver un endroit, dans le fonctionnement d’une commission scolaire, où nous avons besoin de sous-traitance. Nulle part! Il est plus que temps de redonner à l’ensemble du personnel de soutien ses lettres de noblesse!
Il ne faut surtout pas oublier que nous travaillons par choix personnel dans une commission scolaire et que nous en faisons, pour la plupart, une carrière très enrichissante, mais celle-ci doit être valorisée par nos actions au quotidien et par un employeur qui doit veiller à ce que cette grande roue de l’éducation soit bien alignée.
Quant au ministre de l’Éducation, le personnel de soutien est trop absent de ses réflexions. Cette année, nous allons encore une fois lui faire connaître notre travail plus qu’essentiel.
En terminant, je souhaite à toutes et tous, au nom de l’exécutif, une excellente année scolaire 2017-2018. Continuons à dire haut et fort que le personnel de soutien scolaire a sa place en éducation. L’école aura toujours besoin de soutien scolaire!
Éric Pronovost
Président FPSS-CSQ