4 mai 2022
« Si l’on veut mettre fin à la pénurie de personnel de soutien dans les établissements scolaires, notamment dans la région de Vaudreuil-Dorion, il faudra nécessairement lui assurer des conditions de travail plus attrayantes et un emploi suffisamment intéressant pour envisager d’y faire carrière. La prochaine ronde de négociations sera donc l’occasion à saisir pour augmenter la qualité des emplois de nos membres. »
Des emplois de qualité importants
Le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Éric Pronovost, a profité de son passage aujourd’hui à Vaudreuil-Dorion, dans le cadre d’une consultation menée auprès de ses 33 500 membres, dont ceux du Centre de services scolaire des Trois-Lacs, pour connaître leurs priorités lors de la prochaine ronde de négociations. Il était accompagné d’Éric Vézina, président du Syndicat du personnel de soutien des Trois-Lacs (SPSTL-CSQ).
Ce dernier rappelle que le SPSTL-CSQ travaille sans relâche, et ce, depuis plusieurs années, à faire reconnaître et à valoriser le personnel de soutien scolaire. « Nous avons rencontré l’employeur à plusieurs reprises pour le sensibiliser à l’importance que les membres du personnel de soutien scolaire bénéficient de meilleures conditions de travail et occupent des emplois de qualité dans les établissements scolaires du Centre de services scolaire des Trois-Lacs », précise Éric Vézina.
Une stratégie à élaborer
Pour ce qui concerne le problème de précarité d’emploi, le président du SPSTL-CSQ souhaite d’ailleurs profiter de la négociation à venir pour discuter avec l’employeur afin d’élaborer une stratégie pour trouver des moyens de combler les banques de candidatures pour les remplacements et les postes vacants. « Nous voulons également trouver des solutions communes pour assurer l’attraction et la rétention du personnel afin de contrer la pénurie de main-d’œuvre », précise-t-il.
D’autres revendications significatives
D’autre part, le président de la FPSS-CSQ, Éric Pronovost, croit que, même si l’on débute à peine la consultation, il est probable que l’on retrouvera au cœur des revendications la demande d’horaires plus continus et réguliers de travail. « Il faut savoir que le salaire moyen d’un employé de soutien n’est que de 30 000 $ par année et que 70 % de nos membres occupent un emploi précaire. Faut-il se surprendre que, dans un tel contexte, les centres de services scolaires peinent à retenir le personnel et à attirer une relève? », questionne le leader syndical.
Un message au gouvernement
La FPSS-CSQ compte donc mobiliser ses membres au cours des prochaines semaines et miser sur leur solidarité pour envoyer un message clair au gouvernement Legault : les travailleuses et les travailleurs du soutien scolaire méritent mieux que des emplois précaires. Assez, c’est assez!