20 avril 2021
Plusieurs de nos membres se posent actuellement des questions afin de savoir pourquoi nous n’exerçons pas la grève en même temps que les enseignants.
Comme vous le savez déjà, un mandat de grève a été accepté par les membres du Syndicat du personnel de soutien scolaire des Trois-Lacs (SPSTL-CSQ) en janvier dernier compte tenu du blocage aux différentes tables de négociation. Après plus de 47 rencontres à ce jour, rien ne bouge, ce qui constitue à nos yeux un grand manque de considération et de respect du gouvernement pour le travail ESSENTIEL que vous accomplissez.
Le mandat octroyé en assemblée générale du 26 janvier dernier en est un de 5 jours à être exercé au moment jugé opportun, et ce, de façon progressive et en coordination avec la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
Stratégiquement et pour donner suite au bilan de la dernière négociation de 2015, il a été décidé en Conseil fédéral de négociation de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS) d’exercer notre première journée de grève seulement qu’avec le personnel de soutien scolaire, et ce, à travers le Québec avec les différents syndicats affiliés à la Fédération du personnel de soutien scolaire et à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ). Le but recherché est de tourner l’attention médiatique d’une façon plus importante sur NOS DEMANDES en tant que personnel de soutien scolaire.
Notre fédération (FPSS) mettra en place pour l’occasion une vaste campagne médiatique au moment où nous prendrons la décision d’exercer notre première journée de grève. Nous vous informerons sous peu sur la façon dont pourrait se dérouler cette journée de grève.
À la suite de notre première journée de grève, il n’est vraiment pas exclu d’exercer les suivantes avec les enseignants et les professionnels tel que prévu dans le mandat de grève que vous avez adopté.
D’ici-là, n’oubliez pas de travailler les heures pour lesquelles vous êtes payées, de prendre vos pauses et vos heures de diner afin d’éviter l’épuisement et démontrer l’importance de votre travail.
Solidairement,
Éric Vézina